L’Assemblée nationale Guinéenne a adopté la loi de finances rectificative pour l’année 2021 pour voter le volet recettes et dépenses. Devant plusieurs députés réunis à cet effet, le ministre du budget Ismael Dioubaté a tenu à apporter de nombreuses précisions sur cette situation.
Mais dans le pays, surtout chez les acteurs politiques, l’augmentation du budget de la présidence fait écho. Certains sont d’accord avec les arguments brandis par la mouvance et d’autres réfutent. C’est le cas du président du parti de l’unité et du renouveau. Selon lui, cette hausse est maniérée d’appauvrir la population.
(Au PUR ce que nous avons pu retenir. C’est une augmentation du PIB en même temps une augmentation des dépenses. Ils se sont justifié en disant que l’augmentation des dépenses parce que y a eu de nouveau recru pour ce qui est de la fonction publique et le paiement des primes de certains enseignants Donc nous nous sommes vues comme une certaine mauvaise foi de la part de l’État. Au moment où l’inflation est galopante, les prix des denrées alimentaires augmentent), annonce Mamadou Louda Balde avant de poursuivre en précisant que la hausse ne reflète pas les secteurs essentiels.
(Cette loi ne touche pas les secteurs qui sont en contact direct avec la population à cour terme comme la santé, la sécurité… Donc pour nous c’est un manque de respect vis-à-vis de la population ).Dans le même sillage, Mamadou Louda Balde estime qu’il y a eu favoritisme dans le partage du budget.
(Nous avons vu certains comités de la société civile qui ont bénéficier d’une augmentation de leur budget au détriment d’autres secteurs ou ministère), déplore-t-il. Pour finir, le leader du Parti PUR invite l’État à prioriser les domaines les plus importants.