Célébration du mois de l’enfant : le président de Fondafep André Flamy dévoile son projet de protection des enfants guinéens.

Depuis 1992, la Guinée a approuvé la charte des nations unies dans le cadre de la défense des droits de l'enfant. C'est pourquoi chaque année au mois de juin , le gouvernement guinéen ainsi que bon nombre d'ONG organisent des rencontre allant dans le sens de la protection de l'enfant contre tout acte qui pourrait engendrer son éducation, sa santé et son intégrité physique .

.Malgré les efforts du passé en Guinée, André Flamy artiste chanteur slamer président de la Fondafep pense que beaucoup restent encore à faire :《 Il faut rappeler que ce mois est consacré aux enfants, un mois durant le quel on fait l’état des lieux allant dans le bien-être de l’enfant. C’est à dire droit à l’éducation, droit à la protection droit à la santé, etc. Il est vrai que le tableau n’est pas totalement sombre, mais beaucoup reste encore à faire ,quand on sait qu’il y a plusieurs enfants qui ne vont pas à l’école, certains sont livrés aux commerces surtout les filles ,il y en a qui son violentés dans leurs familles, certains n’ont même pas de repos ,combien d’enfant sont aujourd’hui dans les mines ? Il y en assez qui ont des problèmes avec la lois. D’où la nécessité d’informer et sensibiliser sur les questions des droits de l’enfant: sensibiliser》 .Dit-il.

Malgré la présence de la crise sanitaire cette année en Guinée , André Flamy et sa fondation ne sont pas restés indifférents face aux défis à relever. Chose qui est constatée dans le cadre de la promotion du droit à la santé :

《 Vous savez que nous sommes en période de pandémie. Cette période a malheureusement impacté toutes nos activités , même les moyens financiers se raréfient. Mais qu’à cela ne tienne ,pour ce mois de juin, on a lancé le Projet un enfant un extrait de naissance, un carnet de vaccination et moustiquaire. Chaque enfant guinéen doit être reconnu par les autorités et c’est l’extrait de naissance qui le permet, chaque enfant guinéen doit avoir un suivi médical par le billet d’un carnet de santé de vaccination et chaque enfant guinéen qui naît doit être protégé contre le palu qui est l’une des premières causes de mortalité des enfants en Afrique du sud de Sahara .Donc ce projet on va le lancer le 16 juin qui est la journée de l’enfant Africain, On va être sur Sonfonia, Forekaria, Djekedou et Mamou. On voudrait bien faire dans beaucoup d’autres villes de la Guinée, vue la limite de nos moyens ,on ira que dans les zones que j’ai cité 》. André Flamy président de la Fondafep .

Finissant son allocution, le président de la Fondafep lance un appel pressant à l’endroit de tous en vue de garantir les droits de l’enfant:

《 Vous savez que les questions de l’enfant doit interpeler tout le monde dans la société, que ça soit les artistes, les journalistes, les leader d’opinion, les hommes politiques, il faut qu’on regarde en face les enfants qui souffrent. Moi je vois par exemple les enfants qui vendent dans la rue, généralement c’est pour des questions liées à la pauvreté. Mais il faudrait qu’on pose de bonnes questions pour trouver de bonne raisons. Un enfant qui échoue dans la société devient la charge de la société. Éduquons les enfants, aimons les enfants parce qu’ils représentent d’avenir. Donc les questions liées à leurs épanouissement doivent nous interpeller. Au jour d’aujourd’hui on doit connaître pourquoi la fille ou le garçon du voisin ne va pas à l’école 》. A laissé entendre.

Malgré les efforts consentis par les uns et les autres dans le cadre de la protection des enfants, les constats révèlent qu’au jour d’aujourd’hui bon nombre d’entre eux son abandonnés dans la rue pour le petit commerce; Certains sont abandonnés à eux même dans les mines d’or ; Par ailleurs nombreux sont aussi dans les familles sans être scolarisés. L’ensemble de ces facteurs pourrait être un frein au développement du pays dans le futur.

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