Circulation routière à Conakry : Les embouteillages restent invaincus. Le secrétaire exécutif de CNOSCG révèle les causes et propose de solutions

Ce problème d’embouteillage est loin de connaître son épilogue dans la capitale. Alors que le récent déguerpissement contesté avait nourri l’espoir de bon nombre de citoyens de Conakry qui vivent au rythme des embouteillages et des bouchons sur les grandes routes ,mais jusque-là rien ne change apparemment. Chose qui est due à plusieurs facteurs selon Ange Gabrielle Haba secrétaire exécutif du conseil national des organisation de la société civile:

《 les embouteillages sont de nos jours parmi les problèmes cruciaux de Conakry. Cette réalité a pour première cause ,le fait que la ville n’est pas lotie. Les routes pratiquées ne sont pas aménagées ,et elle sont occupées par les boutiquiers. En suite
l’État aussi n’a pas de mécanisme approprié pour maintenir les espaces libérés. Quand ils prennent des dispositions ils commencent après ça n’aboutit pas aux objectifs visés ça devient donc de tape à l’œil. Donc les routes restent toujours encombrées . Par ailleurs, nous sommes dans une ville où les chauffeurs ne sont pas biens formés. Il y en a qui achète des véhicules, ils font deux jours d’apprentissage et vous les voyez dans la circulation. Chose qui crée des embouteillages et accidents. Autre chose sérieuse est le comportement de certains policiers qui vivent de l’arnaque. Comme chaque policier est libre d’arnaquer sur la route, c’est pourquoi quand ils arrêtent certains usagers, que les papiers soient au complet ou pas ,ils préfèrent le garder au beau milieu de la route et c’est des centaines de véhicules qui seront à l’arrêt. Chose qui crée des embouteillages et les sommes qu’il récupèrent ne sont pas versées dans la caisse de l’État》. A t-il brandit .

Pour que cet fléau soit vaincu à Conakry Ange Gabrielle Haba propose :

《 La première proposition c’est le contre pied de ce qui est dit comme cause. Donc il faut que les routes soient entretenues et libérer les bordures de la route. Comme Conakry est entouré par la mer, l’État doit faire en sorte que la mer soit utilisée dans le transport. Donc il faut des petits bateaux qui pourraient être utilisés par certains pour rejoindre certains quartiers. C’est à dire au lieu de d’utiliser chaque fois les voies routières le transport maritime pourrait diminuer les embouteillages.
Il faut aussi noter que la concentration des ministères à Kaloum fait que le matin tout le monde va dans le même sens et le soir la même chose. Donc l’État doit aussi délocaliser certains ministères vers d’autres communes ,chose qui pourraient être aussi une bonne solution 》. A laissé entendre.

Ibrahima Oulen Sanacia Fofana

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