Cocaïne de 41 milliards saisie entre Abidjan et San Pedro : Voici le réseau

Cocaïne

Le mois dernier, précisément le 23 avril, l’on annonçait la saisie record d’une quantité importante d’une valeur de 41 milliards et 15 personnes arrêtées.

Au milieu de cette affaire se trouve impliquer plusieurs personnes de diverses nationalités : Espagnols, Marocaine, Colombiens, Libanais, Ivoiriens dont un capitaine de police, un commissaire de police, un directeur régional d’une entreprise, un cadre d’un conseil régional, un militaire et un chef d’entreprise qui se trouvent être déjà placés sous mandat de dépôt à la MACA.

À l’origine des faits le 15 avril, une jeune fille prêtant son corps pour de l’argent est violentée à Koumassi quartier SOPIM. Une plainte est déposée par la suite. Le lendemain une équipe de la police du 20e arrondissement débarque sur les lieux et tombe sur ce qui va être identifié plus tard comme la cocaïne. Un homme, colombien, 55 ans, dénommé Valencia Sepulueda Gustavo Alberto, est trouvé sur place, il se fait passer pour le majordome d’un autre sorti. L’enquête menera vers l’autre du nom de Devesa Miguel Ange, un Espagnol de 51 ans, Daf de l’entreprise « Kibor Africa » basée à San Pédro. Son ascendance est découverte par la suite , un policier radié impliqué dans des affaires criminelles dont le meurtre et la drogue.

Grâce à la coordination du général Kouyaté, les commissariats de Koumassi, San Pedro et Assinie, tout le réseau a pu être démantelé. Le cerveau présomptif, le directeur de la société « Kibor Africa », la gérante de la société, un marin et un collaborateur, Picabea Carnes Aitor, Espagnol de 53 ans et directeur de « Kibor Africa », Muniz Cabdal José Maria allias « Virus » marin de 47 ans, Perez Garcia Hebert alias « Hector » colombien de 47 ans , membre du groupe et gérant de « Kibor Africa », une Ivoirienne de 37 ans du nom d’Akpoué Marcelle Assa-Bla ont tous été arrêtés.

Un autre espagnol muni d’un passeport diplomatique Bissau-guinéen et, étrangement, un laisser passer ivoirien délivré par le tribunal militaire, a disparu des radars.

Tout est mis en œuvre pour que toutes les personnes agissant d’une manière ou d’une autre pour du réseau puissent être mises à la disposition de la justice.

Quitter la version mobile