La population Guinéenne vit dans un tissu social déchiré après l’élection législative et référendaire, ainsi que celle présidentielle. La cohésion sociale, les liens intercommunautaires et interethniques et politiques, sont menacés par des conflits, qui ne favorisent le progrès. Le retour de cette stabilité est l’une des préoccupations majeures de nombreuses organisations non gouvernementale, notamment, celles qui militent pour la prévention et la gestion des conflits. En tout quand, c’est dans cette dynamique que se lance UNOWAS qui organise un atelier de redynamisation et d’approbation du cahier de charge des clubs de paix des femmes et hommes pour la prévention et la gestion des conflits et la consolidation de la paix en Guinée et le Lancement de la phase II du projet de mobilisation des jeunes pour la prévention/gestion des conflits et la consolidation de la paix en Guinée, avec les jeunes et femmes venant de différentes préfectures.
Prenant la parole, N’Fa Moussa Camara, coordinateur du projet, révèle la quintessence dudit projet. Selon lui, l’objectif est de mettre les jeunes au centre des questions de paix.
《L’objectif c’est d’impliquer les jeunes dans le cadre de la prévention des conflits en Guinée. Nous avons identifiés quinze villes lors des élections, dans lesquelles nous avons réaliser des activités avec quinze clubs de paix que nous avons eu à mettre en place ,dans le cadre de l’implication des jeunes en prévention et gestion des conflits. Comme vous le savez avec la résolution 2250 du conseil des nations unies, cela suppose que les jeunes puissent s’impliquer d’avantage dans leur zone locale pour la consolidation de la paix 》,souligne-t-il.
Pour contribuer à asseoir un climat de paix et de compréhension mutuelle entre les acteurs politiques, sociaux et institutionnels, l’ancienne Ministre de l’action sociale, Nanfadima Magassouba se dit déterminée. Dans son allocution, elle évoque ces attentes après le projet.
《Je me dis que, si ces jeunes et femmes sont bien outillés, avec les moyens nécessaires à leur dispositions et on les envoient sur le terrain, ils feront du bon travail. La société est composée de ces deux là, les femmes gère les ménages, y compris les enfants ,les jeunes et leur mari .Si le couple est convaincu que sans la paix ,nous ne pouvons rien faire, ils éviteront les conflits. Et j’invite la population à se donner la main et de regarder rien que la Guinée en face. De laisser la politique politicienne 》,a-t-elle invité.
Même son de cloche chez cette journaliste du nom de Makalé Soumah.
Selon elle, le choix sur la jeunesse n’est pas fortuit.
《La jeunesse est le plus souvent les acteurs utiliser par nos politiciens pour un peu foutre le bordel,pour pagailler. Donc c’est pour conscientiser cette jeunesse là, pour lui dire qu’elle a un rôle fondamental à jouer, dans la prévention et la gestion des conflits dans les communautés. D’où le choix de la jeunesse》,a conclu la jeune présentatrice à la RTG,paneliste.
UNOWAS a fait un travail de fond pour en arriver là. Elle a fait un travail de terrain afin d’installer les clubs de paix dans les quinze préfectures du pays, les plus conflitogènes.Ce sont ces clubs qui bénéficient de ce renforcement de capacité durant ces trois jours.
Jacques kamano