Côte d’Ivoire: Pour 10.000 FCFA extorqués à des civils, des gendarmes mis aux arrêts

Côte d’Ivoire: Pour 10.000 FCFA extorqués à des civils, des gendarmes mis aux arrêts

Côte d’Ivoire: Pour 10.000 FCFA extorqués à des civils, des gendarmes mis aux arrêts

Après avoir extorqué la somme de 10 000 francs cfa à des voyageurs à l’aéroport de Bouaké, des gendarmes ont été mis aux arrêts. 

 Selon nos confrères de L’Infodrome, tout est parti de la publication faite sur la plateforme Police Secours par le nommé Abouba’Kar Siddikh qui a expliqué la mésaventure subie à l’aéroport avec son petit frère venu d’Abengourou passer les vacances à Abidjan, dans la capitale ivoirienne. A l’en croire, son jeune frère arrivé de son voyage a décidé d’aller connaitre l’aéroport de Bouaké en sa compagnie. Mais le taxi qu’ils ont emprunté est allé avec eux jusqu’à l’entrée dudit aéroport. Une fois descendus du taxi, ils ont été interpellés par les gendarmes, tout comme l’a été le chauffeur du véhicule.
Mais ce dernier, après explications, a été libéré. Le chauffeur parti, les gendarmes ont demandé aux deux frères de les suivre et de leur donner leurs pièces, non sans demander les raisons de leur présence. « On répond que nous sommes des étudiants en vacances et comme nous ne faisons rien ce jour, on a décidé de visiter certains lieux dont l’aéroport faisait partie », ont expliqué les deux frères aux gendarmes.
 Toujours selon Abouba’Kar Siddikh, les gendarmes leur ont demandé de « lire des décrets où il est mentionné l’interdiction à toute personne ne tenant pas de titre de séjour (si je me trompe pas) d’avoir accès à l’aéroport sous peine de sanctions (poursuite judiciaire) ».
 Et c’est après avoir lu ce « décret » que l’un des gendarmes leur a dit qu’ils doivent payer la somme de 50 000 francs cfa. « Vous avez fini de lire, j’espère vous avez compris l’article, normalement, vous devriez payez 50 000 ou on applique les procédures normales, mais comme on est tous des jeunes, on va s’arranger et vous allez payer 10 000. C’est tout ce qu’on peut faire pour vous dans le cas contraire, vous savez déjà », rapporte Abouba’Kar Siddikh qui souligne qu’ils sont descendus juste à l’entrée de l’aéroport, c’est-à-dire dehors.
Quitter la version mobile