Guinée: le gouvernement appelle à la réouverture des frontières

Depuis plus de trois mois, les frontières guinéennes avec plusieurs de ses voisins sont fermées par le gouvernement. Une fermeture qui ne reste pas sans conséquence, puisque des centaines de camions remplis de marchandises sont bloqués au niveau de ces frontières.

Pour interpeller les autorités, l’Union Nationale des Transporteurs Routiers de Guinée(UNTRG) et la Fédération Syndicale Nationale Professionnelle des Transporteurs et de la Mécanique Générale (FSNPTMG) ont entamé des démarches auprès des départements concernés.

Pour partager les informations concernant les efforts fournis sur le terrain afin de libérer les frontières, les deux organisations ont rencontré leurs bases ce mardi, 12 janvier 2021 à Conakry.

Déclaration

Tout en vous souhaitant une bonne et heureuse année 2021, nous nous faisons le devoir de vous faire la restitution des démarches entamées et des plaidoiries suite à vos requêtes concernant les véhicules bloqués le long de nos frontières depuis le mois de septembre 2020 jusqu’à nos jours.

Nous avons adressé une correspondance au Ministère des Transports avec ampliation aux autres Ministères notamment:

Le Ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation;

Le Ministère de la Défense ;

Le Ministère du Commerce;

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile ;

Le Ministère du Budget, tout en leurs expliquant les calcaires que vivent les transporteurs à savoir :

Destruction des véhicules soumis au poids, pourriture des marchandises, souffrance des équipages (difficulté de trouver à manger, maladies, etc) surtout en cette période de COVID-19.

Le non-respect des engagements vis-à-vis des partenaires dû à l’immobilisation des véhicules, l’insécurité notoire que vivent les transporteurs (coupeurs de route).

Sachant que l’État a le rôle régalien de protection et de sécurisation de sa population et de ses biens, nous demandons une solution idoine à cette situation.

Nous suggérons à l’État, d’être mieux sécurité pendant et après les mouvements sociaux, nous avons été victimes de beaucoup de casse et de calcination de nos moyens de transport.

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