Guinée : Le grand foutoir d’Alpha CONDÉ après avoir interdit l’opposant Cellou Dalein de se rendre aux obsèques d’Ahmed BAKAYOKO à Abidjan (Opinion)

Le chef de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein DIALLO s’est vu notifier par le régime d’Alpha CONDÉ une interdiction de sortie du territoire, suite à l’invitation de l’Internationale Libérale pour prendre part à Abidjan aux obsèques du défunt Premier ministre Ahmed BAKAYOKO. Alors que le Président guinéen himself s’est tapé une villégiature inutile et à la facture salée sur la Lagune Ébrié.

Encore un coup dur pour le leader de l’opposition guinéenne Cellou Dalein DIALLO. Ce dernier porteur d’un message spécial de l’Internationale Libérale au gouvernement ivoirien et à la famille du défunt Premier ministre Ahmed BAKAYOKO dont les obsèques se tenaient à Abidjan ne fera pas le déplacement. Sur injonction du Président guinéen Alpha CONDÉ, qui affiche une posture affligeante et qui ne grandit pas la démocratie guinéenne depuis la dernière présidentielle envers son principal et sérieux challenger, lequel a été interdit de quitter le territoire. Selon des sources diplomatiques autorisées, le Président Alpha CONDÉ aura même refusé d’accéder à la requête du palais d’Abidjan informé du mandat de représentation aux obsèques du leader de l’opposition Cellou Dalein par voie officielle de l’Internationale Libérale (formation politique à laquelle appartient le Président Alassane OUATTARA). Une attitude à la fois renversante mal digérée par le cabinet- shadow du palais d’Abidjan. Selon des sources bien informées, Alpha CONDÉ a fait un forcing au pas de charge à la dernière minute pour se faire inviter aux obsèques du défunt Premier ministre Ahmed BAKAYOKO. En prime, le locataire du palais Sékoutoureya s’est payé une villégiature inutile et surtout à la facture salée. Socialiste pur et dur, Alpha CONDE tente à tout prix de porter ombrage à son challenger Cellou Dalein DIALLO, pur libéral et reclus à Conakry depuis les élections présidentielles guinéennes, soldées par des séries de violences meurtrières perpétrées par les forces de sécurité spéciales. Un dossier bien fourni a cet effet a été transmis à la Cour Pénale Internationale selon des organisations des droits de l’homme afin s’ouvrît une enquête indépendante sur ces crimes odieux.

Tout ça pour ça !

Par Hippolyte GOURMANTIER (Confidentiel Afrique)

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