L’éducation guinéenne va-t-elle changer ? (Opinion)

Ces dernières décennies, le secteur de l’éducation guinéenne est mis en rude épreuve. La descente aux enfers est palpable et la prise en otage est visible sur toutes les lignes et sur toute la chaine.
Je suis souvent étonné de constater que ce sont les cadres même ou intellectuels de ce pays qui se livrent à des pratiques ignobles pour mettre à terre ce que moi je ne dirai pas l’avenir mais plutôt le devenir de toute une génération.
Deux exemples sont illustratifs : le niveau des élèves qui quittent le lycée pour être dans les classes à l’université est extrêmement bas et celui de ceux du primaire pour le collège est catastrophique. A qui la faute ?
Toute la chaine est bâillonnée et les cadres qui travaillent dans les différents services sont orientés que vers l’argent et non le souci de bien former les enfants qui sont un trésor pour le pays.
C’est en Guinée qu’on voit au moment de la tenue de chaque examen, cela suscite un débat entre les acteurs impliqués dans le processus. Pire, certaines peuvent réclamer leur part à corps et à cri pour dire qu’on n’est pas associé. De quelle association s’agit-il ? peut-être celle du partage du butin
Dix ans avant aujourd’hui moi et tant d’autres se sentaient fier d’appartenir à l’école guinéenne, mais actuellement on y est juste puisse que, c’est un secteur qu’on ne peut pas supprimer, si non à l’allure où vont les choses, c’est un limbe de honte qui s’installe.
Revenons à ce baccalauréat unique de cette année, on se pose la question à qui profite ces actes de « sabotages » ? Pr Bano ? les candidats ? les parents ?
La réponse est difficile à trouver, mais en réalité, cela ne profite à personne.
C’est en Guinée que l’on voit, un fonctionnaire, un cadre de l’Etat qui occupe un poste de responsabilité et avec tout son budget, mais il préfère voler ou détourner. Ils profitent de leurs sales habitudes pour créer des conditions inadéquates afin de salir tout ce qui est bonne reforme.
Les faucons qui suffoquent le mal dans un pays où le besoin de prise de conscience se fait sentir de toute part n’ont jamais eu la moindre vergogne de pouvoir maintenir le cap d’aider les enfants à faire valoir leur valeur intrinsèque.
Le cancer de l’inconscience a fini par ronger leur cerveau et se faire une place de choix, pour ne songer que du mal. Même si c’est pour quelqu’un qui ne voit rien ou boit par ses narines, on sait qu’aujourd’hui l’éducation guinéenne a besoin d’une refonte. Seule la reforme ne peut rien, car la commercialisation et la facilité sont devenu des chemins à emprunter.
Pensons, réfléchissons, analysons la profondeur du mal qui ronge ce secteur aussi important. Agir en conséquence pour le bien de l’éducation guinéenne. Cette éducation n’a ni de couleur, ni d’ethnie, de région, ni de considération, elle est simplement une voie tous. La honte n’est pas simplement se mettre nu et marcher dans la rue, mais plus grande honte, c’est sacrifier son éducation. Victor Hugo, nous a dit, je cite « La plus grande richesse qu’un père peut laisser à ses enfants est l’éducation » A vous de méditer !!
Aliou Diallo (Journaliste Reporter)

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