Oumou Salamata Bah: Pour celui qui connait l’histoire de la Guinée de 1958 à nos jours……… (Interview)

La problématique des droits de l’homme est devenue une question cruciale ces derniers temps en Guinée. Elle est se trouve sur toutes les lèvres. Depuis un moment, la couche féminine s’est aussi invitée dans la lutte et mène des actions allant de la production des rapports jusqu’à la dénonciation. Oumou Salamata Bah, fait partie de celles qui mènent ce combat pour le respect des droits de l’homme. Nous l’avons rencontré pour aborder plusieurs questions. Elle nous donne sa position vis-à-vis de la situation actuelle de la Guinée.
Bonjour Oumou !
Bonjour monsieur le journaliste !
Nous nous intéressons à vous en tant que jeune dame passionnée des droits de l’homme parlez de nous vos débuts ?
Je me nomme Oumou Salamata Bah,
Tout a commencé quand j’ai intégré une association de jeune à Bambeto pour le développement du quartier j’avais 15 ans à l’époque.
Dans cette organisation nous avons organisé plusieurs activités qui m’as permis de me retrouver dans le collectif des jeunes de l’axe afin de promouvoir la lutte non-violente dans cette partie de la Guinée réputée être violente.
C’est de la nous avons créé la plateforme des jeunes leaders de l’axe pour la démocratie et le développement en 2016.
En 2018 j’ai été désignée pour représenter la CGCPI
Alors, aujourd’hui en tant qu’activiste, quel regard portez-vous sur la problématique des droits de l’homme en Guinée ?
Pour celui qui connais l’histoire de la Guinée de 1958 à nos jours, la problématique des droits de l’homme a toujours été un enjeu majeur pour notre pays.
il y a eu toujours des violences sans aucune forme de justice ou de réparation. Des milliers de personnes assassinées, d’autres croupissent dans les prisons
Selon, vous qu’est ce qui explique cela ?
La mauvaise gouvernance, l’ingérence de l’exécutif dans l’appareil judiciaire, la corruption endémique à tous les niveaux et pour couronner le tout la pauvreté.
Aujourd’hui, plusieurs organisations de défense de droits de l’homme évoluent en Guinée, mais jusqu’à présent le pays est toujours cité parmi les mauvais élèves en matière de droits. Est ce ces organisations jouent pleinement leur rôle ?
Ce n’est pas la pluralité des organisations en principe qui doivent aider à faire bouger les choses mais l’intégrité des personnes qui composent ses organisations.
Nous avons souvent tendance à reprocher l’état de tous les maux en matière de violations des droits de l’homme mais quelques fois c’est nous qui acceptons de subir.
Pour revenir à la question, les organisations des droits jouent leurs rôles de dénonciation par ce que c’est le seul pouvoir qu’il en ont a leur disposition pour faire fléchir l’exécutif.
Évidemment. Il y’a beaucoup rapports accablant ces derniers temps sur la Guinée en matière de violation des droits de l’homme. Quel impact cela peut avoir sur le pays ?
Si nous prenons le cas de la Guinée, les dernières violations des droits de l’homme lors du double scrutin et les présidentielles à beaucoup impacter négativement sur le pays notamment sur le plan économique, diplomatique et également la déchirure du tissu social
Est ce que vous vous dire que c’est une régression démocratique que nous assistons ?
Oui actuellement une régression au plus bas niveau
En tant que femme, quelle partition comptez jouer dans cette lutte ?
Étant activiste des droits de l’homme nous dénonçons les violences sous toutes ses formes à travers les conférences et déclarations. Nous contribuons à sensibiliser et éduquer les jeunes sur leurs droits par ce que c’est si on connaît nos droits qu’on pourra se défendre si un jour nous sommes victimes ou nous sommes témoins d’une injustice.
Faire les plaidoyers au niveau des institutions national pour une application des textes de lois.
Quelles solutions préconisez-vous ?
Commencer à reconnaître les victimes, Rendre justice pour tous les cas de violation de droits de l’homme. Une réconciliation sincère en n’excluant aucune couche

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