Un religieux Kenyan refuse de quitter la prison malgré son acquittement

Un religieux musulman au Kenya a demandé à un tribunal de ne pas le libérer de prison malgré son acquittement des accusations de terrorisme.

Il a été arrêté en 2018 et accusé de possession de matériel faisant la promotion d’un groupe terroriste et de collaboration avec des militants d’al-Shabab basés en Somalie. Il a fait 4 ans en prison.

Auparavant, un magistrat en chef du palais de justice de Milimani à Nairobi avait jugé que l’État n’avait pas réussi à prouver la culpabilité du religieux Sheikh Buru.

Son avocat a demandé à la Haute Cour la garantie de la protection de l’État pour son client une fois libéré.

Pendant ce temps, la juge Wendy Micheni a informé l’homme qu’il devrait payer pour son séjour continu à la prison maximale de Kamiti. D’autres religieux soupçonnés d’avoir des liens avec le groupe islamiste somalien al-Shabab ont été tués dans le passé, bien que les autorités nient leur implication explique son l’avocat John Khaminwa à la BBC.

En avril 2014, Abubakar Sharif Ahmed, connu sous le nom de Makaburi, a été abattu à Mombasa alors qu’il quittait une salle d’audience. Cela faisait suite au meurtre de deux autres imams dans la ville côtière.

Amnesty International et d’autres groupes de défense des droits humains accusent souvent la police kényane de tactiques brutales, notamment d’exécutions extrajudiciaires et d’enlèvements.

L’année dernière, Amnesty a déclaré que 33 personnes avaient été victimes de disparition forcée par la police. Des allégations démenties par la police.

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