Violence post-électorale: cinq soldats ont violé une femme et l’ont intimidée à Conakry devant son mari et ses enfants.

Violence post-électorale: cinq soldats ont violé une femme et l'ont intimidée à Conakry devant son mari et ses enfants.

Violence post-électorale: cinq soldats ont violé une femme et l'ont intimidée à Conakry devant son mari et ses enfants.

C’est un acte incroyable mais vrai qui vient indigner tous les internautes. Une femme, mère de trois enfants, a été violée par cinq (5) agents des services de sécurité. La victime a, à travers un enregistrement sonore qui circule sur les réseaux sociaux depuis ce mercredi, expliqué comment ces agents l’ont violé dans sa concession familiale située à Ratoma.Sur les circonstances du viol, la victime qui a requis l’anonymat indique que les faits remontent au lendemain des élections présidentielles du 18 octobre dernier lorsque des agents en grand nombre ont assiégé leur domicile. Ces hommes en uniforme sont tombés sur elle et l’ont violée devant son mari et ses enfants.

«C’est le 18 octobre dernier, quand les élections présidentielles ont eu lieu et le président Cellou Dalein a déclaré sa victoire. Ce sont ces jours là, lorsque les affrontements ont commencé, nous nous habitons sur l’axe, tous nos voisins ici déménageaient parce qu’il y avait des arrestations. Nous, nous sommes restés dans une inquiétude totale.Un jour, les agents sont venus dans notre quartier, cinq d’entre eux ont garé leurs véhicules dehors pour entrer dans notre maison. Nous habitons dans un immeuble et nous nous étions au troisième étage, ils sont entrés au rez-de-chaussée. Une femme qui est logée en bas m’a appelé au téléphone pour me dire que les agents sont entrés chez nous. Le temps pour nous de sortir, ils avaient occupé tout le bâtiment. C’est ainsi qu’ils m’ont arrêté et m’ont violé devant mes enfants et devant mon mari.Actuellement je souffre beaucoup, tout mon corps me fait mal. C’est mon mari qui m’a dit de faire cet audio pour interpeller les gens. Le 19 novembre dernier, on a été à l’hôpital, ils m’ont dit que je suis enceinte. Alors que depuis que j’ai accouché, je ne me vois pas avec mon mari. Nous sommes actuellement dans cet état. Si tu avortes, on te dit que tu as tué quelqu’un. Si tu laisses, tu va garder un enfant dont ton mari n’est pas le père. Nous sommes à votre disposition et nous vous demandons de l’aide»,

a-t-elle raconté.

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